Penser qu’une diminution de la limite de location en courte durée d’une résidence principale (actuellement de 120 jours par an) aurait un quelconque effet sur le logement ne résiste pas à une analyse objective de la problématique.
Il est absurde d’imaginer qu’un abaissement du seuil des 120 jours à 60 voire 30 jours contraigne le propriétaire d’une résidence principale à la céder quand il y habite lui-même au moins 8 mois par an.
Le référendum annoncé n’est qu’une opération de communication puisque le vote des Parisiens ne pourra entrainer aucun changement des règles pour les locations meublées. En effet, les villes ne peuvent modifier le seuil des 120 jours, qui relève de la seule réglementation nationale, et la consultation ne pourra servir de base à une modification des règles actuelles.
Les Parisiens qui bénéficient du complément de revenu généré par la location meublée touristique goûteront à l’évidence fort peu cette initiative , particulièrement dans un contexte de forte augmentation du coût de la vie dans la capitale.